Sirtin a récemment fait remonter l’origine de l’informatique aux métiers à tisser Jacquard, « programmables » par cartes perforées au tout début du XIXème siècle déjà. Pour ma part je n’adhère pas à cette filiation car les métiers Jacquard ne connaissaient pas la notion de boucle conditionnelle. Une idée fondatrice de la programmation, c’est de pouvoir coder « répète 123 fois ceci: », et que la machine ait un moyen de compter jusqu’à 123, ce qui implique l’existence d’une mémoire dont le contenu est modifié par les instructions du programme. Comme l’a très bien exprimé Alan Perlis : « Un programme sans boucle et sans structure de données ne vaut pas la peine d’être écrit. »
Alors qui a écrit le premier programme valant la peine d’être écrit, la première boucle ?
Comment
Découvert avec stupéfaction l’existence de l’écholocation humaine : quelques aveugles sont capables de se repérer dans l’espace et de détecter des obstacles d’après les échos de petits sons qu’ils émettent, souvent des claquements de langue.
Dévoré un excellent livre : « Planète de virus » de Carl Zimmer. En 113 pages qui se lisent comme un roman, on apprend une multitude de choses sur les virus, choses inconnues il y a un siècle et qui se révèlent aujourd’hui être les bouts d’ADN les plus abondants dans la nature.
Andrew Wiles vient de remporter le Prix Abel pour sa démonstration du Grand théorème de Fermat qui dit qu’il n’existe pas de solution de l’équation a^n+b^n=c^n pour a,b,c,n entiers et n>2. Pourtant , quelques semaines après la publication des quelques 100 pages de la démonstration d’Andrew Wiles en 1995, Homer Simpson se promènait nonchalamment et en 3D devant un contre-exemple : 1782¹² + 1841¹² = 1922¹²
Grâce à cet article sur la fusion, je viens de découvrir une variante addictive et nucléaire du fameux jeu 2048 à la mode il y a deux ans : Fe[26].
Ce jeu permet de se familiariser avec la nucléosynthèse stellaire : il s’agit de provoquer la fusion nucléaire d’atomes de plus en plus lourds à partir de l’Hydrogène, jusqu’à fabriquer un atome de Fer
Nicolas Vuignier est un freerider professionnel (suisse) et un inventeur génial : en faisant tournoyer sa caméra autour de lui comme une fronde, il a réussi à réaliser un effet spectaculaire similaire au « bullet time » .
L’autre jour, j’ai rencontré Einstein se promenant incognito dans un bout de code.
D’abord je n’ai rien compris à une ligne de Python trouvée dans un algo de traitement d’image:
norms = np.einsum(‘ij,ij->i’, X, X)
Alors je suis allé voir la doc de la fonction einsum de NumPy à laquelle je n’ai rien compris non plus, sauf que le bout du nez d’Albert commençait à apparaître via une mystérieuse « convention de sommation d’Einstein » qui serait « est un raccourci de notation utile pour la manipulation des équations concernant des coordonnées ».
Dans la liste « Réalisations » de mon CV se trouve une ligne « Téléopération d’un goniomètre à infrasons » sur laquelle je ne pouvais pas être très bavard car il s’agissait d’un projet militaire top secret m’avait-on dit. Mais maintenant que je trouve des informations publiques [1, 2] sur le net concernant cette réalisation étonnante (à laquelle je n’ai contribué que 3 semaines ), j’ose en dire un peu plus.
Pour Noël, la Boutique Science et Vie m’a gentiment offert un exemplaire du livre Cédric Ray, Jean-Claude Poizat « La physique par les objets quotidiens » (2007) Belin ISBN:9782701145525 disponible chez eux.
La veille du massacre de Charlie Hebdo, j’ai assisté à la démonstration d’un système de sécurité assez étonnant : un générateur de brouillard. En une dizaine de secondes il remplit une salle d’un brouillard tellement épais qu’il est impossible d’y voir à plus de 20 cm, la lumière tellement diffusée qu’on n’arrive plus à se repérer.