Le site RealClimate aborde la « climatologie par les scientifiques du climat » et est l’un des plus sérieux sur le sujet. Leur page Start here dirige vers des sources d’information pour public plus ou moins averti, mais en anglais évidemment.
Mais il est vrai que la FAQ (Frequently Asked Questions) de l’IPCC AR4 (disponible en pdf, et bientôt en html) est excellente et couvre les questions fondamentales que j’ai traduites pour vous, avec un hyper résumé des réponses de la FAQ, mais surtout leurs très beaux graphiques:
- Quels facteurs déterminent le climat de la Terre?
tout revient à un bilan énergiétique représenté dans cette figure:
- Quelle est la relation entre changement climatique et météo?
- Qu’est-ce que l’effet de serre?
- Comment les activités humaines contribuent-elle au changement climatique par rapport aux phénomènes naturels?
- l’activité humaine a modifié le bilan énergétique (voir ci-dessus) en accroissant l’apport d’énergie de 0.6 à 2.4 W/m2 entre 1750 et 2005
- les phénomènes naturels ont aussi accru l’énergie, entre 0.1 et 0.3 W/m2, soit grosso-modo 10x moins
- Comment les températures changent-elles?
de plus en plus vite :
- Comment les précipitations changent-elles ?
- Y’a-t-il eu un changement sur les évènements extrêmes comme les canicules, les sécheresses, inondations et ouragans ?
- La quantité de neige et de glace sur Terre diminue-t-elle? Oui.
- Le niveau des mers monte-t-il?
Oui et de plus en plus vite. De 1870 à 2005, les mers sont montées de 20cm environ. La moyenne pour de XXIème siècle est de 1.7 mm/an, mais les mesures par satellite effectuées depuis 1983 donnent 3mm/an. A noter que cette hausse n’est que très peu due à la fonte des glaces : c’est surtout la dilatation de l’eau qui se chauffe un peu qui cause l’élévation du niveau des océans. - Qu’est-ce qui causa les glaciations et les autres changements climatiques importants avant l’ère industrielle?
- Le changement climatique est il inhabituel comparé aux autres changements historiques?
par certains aspects oui, par d’autres non:- la températures moyenne n’a jamais été aussi haute depuis au moins 500 ans, probablement 1000.
- mais la vitesse du changement est telle que s’il persiste encore un siècle, le réchauffement sera un évènement exceptionnel dans l’histoire de la Terre.
- la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi haute depuis 500’000 ans
- pour trouver une preuve de climat plus chaud avec un niveau des mers plus élevés, il faut remonter à 3’000’000 d’années…
- L’augmentation du CO2 et des autres gaz a effet de serre pendant l’ère industrielle est-il du aux activités humaines?
Oui, il n’y a aucun doute là dessus. L’activité volcanique a été évaluée grâce à l’étude des isotopes du carbone dans le CO2 atmosphérique : elle est négligeable comparée à l’activité humaine. Pour le méthane, l’écart est moins clair, mais il semble quand même que l’activité humaine est dominante. - Quelle est la fiabilité des modèles utilisés pour faire des projections du changement climatique futur ?
c’est ce que j’ai trouvé le plus intéressant : elle est très bonne comme le montre le graphique suivant:
Les 58 courbes jaunes correspondent à différentes méthodes de simulation testées sur le XXème siècle : on leur demande de calculer le climat du XXème siècle en n’utilisant que des données d’avant 1900 (sinon ce serait de la triche…). La courbe rouge est la moyenne des 58 simulations et la noire correspond aux mesures réelles. Comme ça correspond bien, on se dit que le modèle est bon et peut être utilisé valablement pour prédire l’avenir - Des évènements extrêmes spécifiques peuvent-ils être expliqués par le réchauffement global ?
- Le réchauffement du XXème siècle peut-il être expliqué par des variations naturelles?
C’est extrêmement improbable. Les simulations (voir ci-dessus) montrent que les résultats mesurés ne « collent pas » si l’on ne simule que les phénomènes naturels (bleu), mais collent très bien en considérant l’activité humaine (rouge), et ceci dans toutes les régions du monde, sur terre et sur mer : - Les évènements extrêmes comme les canicules, les sécheresses, inondations et ouragans vont-ils changer si le climat change?
- Quelle est la probabilité de changements majeurs ou abrupts tel que la fonte des calottes polaires ou un changement de la circulation océanique?
ces évènements ne se produiront probablement pas pendant le XXIème siècle, mais pourraient se produire si le réchauffement se poursuit. - Si les émissions de gaz à effet de serre sont réduites, à quelle vitesse leur concentration dans l’atmosphère va-t-elle décroitre ?
- Les changements climatiques prévus vont-ils varier de région en région?
voir aussi la page « Réchauffement climatique » de la Wikipedia
7 commentaires sur “FAQ Réchauffement Global”
Je ne sais pas si ça vaut la peine de commenter un article datant de 2007 alors que depuis ans aucune des prédictions de GIEC ne s’est réalisée mais fondamentalement les questions posées ont conservé droit de cité et sont encore d’actualité…
Cette liste de questions et surtour leur réponse est une démonstration éloquente de « fake science », établie je pense par une personne de bonne foi mais victime de l’arnaque que représente toute cette histoire de réchauffement climatique et surtout de son attribution au CO2 qui n’a d’autre objectif qu’idéologique et religieux pour culpabiliser les prpogrés de l’humanité, ; le vieux refrain « Repentez vous » des sectes protestantes évangéliques et autres.
Voici mes réponses point par point :
Le site RealClimate aborde la “climatologie par les scientifiques du climat” et est l’un des plus sérieux sur le sujet. Leur page Start here dirige vers des sources d’information pour public plus ou moins averti, mais en anglais évidemment. Mais il est vrai que la FAQ (Frequently Asked Questions) de l’IPCC AR4 (disponible en pdf, et bientôt en html) est excellente et couvre les questions fondamentales que j’ai traduites pour vous, avec un hyper résumé des réponses de la FAQ, mais surtout leurs très beaux graphiques:
1. Quels facteurs déterminent le climat de la Terre? tout revient à un bilan énergétique représenté dans cette figure:
CE DIAGRAMME NE TIENT PAS LA ROUTE ET MELANGE ELEMENTS METEOROLOGIQUES ET CLIMATIQUES – JE NE PEUX PAS D2VELOPPER ICI CAR CE SERAIT TROP LONG ET JE VOUS RENVOIE A MON LIVRE « RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE / LE PAVE DANS LA MARE » DANS LEQUEL JE LUI AI COINSACRE UN (ENNUYEUX) CHAPITRE
2. Quelle est la relation entre changement climatique et météo
EN PREMIERE APPROXIMATION ON PEUT DIRE QUE LA METEO S4OCCUPE DE TOUT CE QUI SE PASSE DANS L’ATMOSPHERE ET QUE LE RECHAUFFEMENT EST UN PHENOMENE COSMOLOGIQUE ET THERMODYNAMIQUE GLOBAL, MAIS CETTE D2FINITON SE HEURTE AU FAIT QUE L’EFFET DE SERRE SE PASSE DANS L’ATMOSPHRERE. SI ON SE LIMIOTE AUX PHENOMENES CALORIFIQUES ON PEUT DIRE QUE LA METEO EST LA SCIEN CE DE L4ETURRE DE LA REPARTITION DANS LE TEMPS ET L’ESPACE DE LA CHALEUR TERRESTRE TANDIS QUE LE RECHAUFFEMENT ETUDIE LA VARIATION DE CETTE CHALEURR TERRESTE ;
3. Qu’est-ce que l’effet de serre?
L’EFFET DE SERRE EST TRES SIMPLE ; LA TERRE ABSORBE LA PARTIE DU RAYONNEMENT SOLAIRE QU’ELLE NE REFLECHIT PAS ; CELA L’ECHAUFFE ET SELON LA REGELE BIEN CONNUE DU CORPS NOIR ELLE REEMET CETTE ENERGIE SOUS FORME DE RAYONNEMENT INFRAROUGE. L’EQUILIBRE THERMIQUE EXIGE QU’ELLE RENVOIE EXACTEMENT CETTE ENERGIE. SI ELLE EN RENVOIE MOINS ELLE S’ECHAUFFE ET SI ELLE EN RENVOIE PLUS ELLE SE REFROIDIT ; IL Y A DANS L’ATMOSPHERE DES GAZ A EFFET DE SERRE QUI BLOQUENT L’EVASION DE CES IR DANS LE VIDE SPACIAL DONC LA TERRE S’ECHAUFFE EN UTILISANT LA CHALEUR RESTITUEE PAR LES GES QUI S’ILS NE S’EN DEBARRASSAIENT PAS VERRAIENT LEUR TEMPERATURE S’ELEVER SANS LIMITE ;
LE PROBLEME DE VOTRE EXPOSE EST QUE VOUS IGNOREZ OU PASSEZ SOUS SILENCE LE FAIT DE LA SATURATION DE L’EFFET DE SERRE . UN GES ABSORBE LES IR EN FONCTION DE SA TENEUUR DANS L’ATMOSPHERE. SI CETTE TENEUR EST NULLE CE GES NE JOUE AUCUN ROLE. AU FUR ET A MESURE QU’ELLE AUGMENTE CE GAZ ABSORBE DE PLUS EN PLUS D’IR DE LA GAMME QU’IL ABSORBE JUSQU’AU MOMENT OU LA TOTALITE DE CES IR SONT ABSORBES. AU DELA DE CETTE TENEUR DE SATURATION CE GAZ NE JOUE PLUS AUCUN ROLE PUISQU’IL N’ A PLUS D’IR QU’IL PUOISSE ABSORBER. C’EST LE CAS DU CO2 COMME D’AILLEUR CELA FIGURE DANS LE PREMIER RAPPORT DU GIEC ET DANS LE DRAFT DU SECOND RAPPORT SCIENTIFIQUE AVANT QUE LES POLITIQUES REPR2SENTANT DES GOUVERNEMENTS MEMBRES U GIEC N’IMPOSENT ARBITRAIREMENT ET SANS LA MOINDRE JUSTIFICATION DE DECLARER QUE LE RECHAUFFEMENT ETAIT DU AUX EMISSIONS DE CO2 ANTHROPIQUE.
4. Comment les activités humaines contribuent-elle au changement climatique par rapport aux phénomènes naturels?
SI LE RECHAUFFEMENT EST REEL SES CAUSES SONT TOUT AUSSI INCONNUES QUE CELLES DES MILLIERS DE PERIODE DE RECHAUFFEMENT SIMILAIRES INTERVENUS DANS L’HISTOIRE. UNE CAUSE A PEUT-ETRE ETE IDENTIFIEE PAR L’EXPERIENCE CLOUD DU CLIMATOLOGUE SVENMARK MAIS L4INTERRUPTION DE CETTE EXPERIENCE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES SOULEVE QUELQUES INTERROGATIONS
5.
l’activité humaine a modifié le bilan énergétique (voir ci-dessus) en accroissant l’apport d’énergie de 0.6 à 2.4 W/m2 entre 1750 et 2005
les phénomènes naturels ont aussi accru l’énergie, entre 0.1 et 0.3 W/m2, soit grosso-modo 10x moins
6. Comment les températures changent-elles?de plus en plus vite :
CE GRAPHIQUE N’A PAS GRAND SENS CAR SI AU LIEU DE TRACER LES DROITES QUI CORRESPONDENT A LA CROISSANCE SIMULTANEE DU CO2 ET DE LA TEMPERATURE VOUS TRACEZ CELLES DES PERIODES OU LA TEMPERATTURE DIMINUE ALORS QUE LE CO2 AUGMENTE VOUS POUVEZ AUSSI BIEN DEMONTRER LE CONTRAIRE DE LA CORRELATION CO2/ TEMPERATURE
7. Comment les précipitations changent-elles ?
PERSONNE N’E N SAIT RIEN, QUE LE RECHAUFFEMENT SOIT REEL OU FANTASME ! IL Y A UNE MUKTITUDES D’ETUDES ET D4OPINIONS DIVERGENTES
Y’a-t-il eu un changement sur les évènements extrêmes comme les canicules, les sécheresses, inondations et ouragans ?
TOUS LES SPECIALISTES S’ACCORDENT A DIRE QUE NON
8. La quantité de neige et de glace sur Terre diminue-t-elle? Oui.
AFFIRMATION GRATUITE ET NON PROUVEE
9. Le niveau des mers monte-t-il?
Oui et de plus en plus vite. De 1870 à 2005, les mers sont montées de 20cm environ. La moyenne pour de XXIème siècle est de 1.7 mm/an, mais les mesures par satellite effectuées depuis 1983 donnent 3mm/an. A noter que cette hausse n’est que très peu due à la fonte des glaces : c’est surtout la dilatation de l’eau qui se chauffe un peu qui cause l’élévation du niveau des océans.
TOTALEMENT INEXACT. IL FAUT EN PREMIER LIEU PRECISER QUE LE NIVEAU MOYEN DES MERS EST UN INDEX SANS VALEUR SCIENTIFIQUE. LA TERRE EST UN PATATOIDE IRREGULIER SUE LEQUEL ON PLAQUE AUX FINS DE MSURES UN GEOIDE DONT LE CENTRE EST UTILISE COMME POINT DE MESURE. UN RECENT CHANGEMENT DE CE CENTRE A PROVOQUE UNE REDUCTUION DE 60 METRES DE LA HAUTEUR DE L4HYMALAYA QUI N’EST PLUS LE PLUS HAUT SOMMET DU MONDE. LA TERRE EST NON SEULEMENT IRREGULIERE MAIS DE PLUS LA GRABVITE VARIE D’UN POINT A UN AUTRE/ LA DIFFERENCE DE NIVEAU DE LA MER ENTRE LA POINTE SUD DE L’INDE ET L’INDONESIRE EST DE L’ORDRE DE 100 METRES !
LE NIVEAU DES MERS N’A AUCUN SENS, CE QUI EST SIGNIFICATIF SERAIT LA VARIATION DU VOLUME DES MERS CE QU’ON DE SAIT PAS EVALUER COMPTE TENU QUE LE VOLUME DE LA CUVETTE VARIE AVEC LA TECTONIQUE DES PLAQUES ET LES DEFORMATIONS DU FOND MARIN D’UNE PART ET DU FAIT QU’IL FAUDRAIT CALCULER LE VOLUME LIQUIDE EN LE NORMALISANT A UNE EAU DE DENSITE STANDARD ALORS QUE DANS LA PRATIQUE L’EAU DES MERS VARIE EN DENSITE, SALINITE ET TEMPERATURE, ETC …. CE QU’ON NE SAIT PAS FAIRE.
POUR COMPLETER ON MESURE LA VARIATION DU NIVEAU DES MERS AVEC DES SATELLITES QUI SONT CAPABLES DE MESURER DES VARIATIONS DE HAUTEUR DIFFERENTIELLES DE L’ORDRE PEUT-ETRE DE QUELQUES MILLIMETRES A UN MOMENT DONNE LA HAUTEUR DES VAGUES PAR EXEMPLE) MAIS DONT L’ALTITUDE, POUR MESURER LE NIVEAU DES MERS A QUELQUES MILLIMETRES , DEVRAIT ETRE MESURE AVEC LA MEME PRECISION CE QUI EST INPENSABLE ; D’AILLEURS LES MESURES DIFFERRENT SELON LES SATELLITES ;
10. Qu’est-ce qui causa les glaciations et les autres changements climatiques importants avant l’ère industrielle?
POUR LES GRANDS CHANGEMENTS LES CYCLES DE MILANKOVITCH FO ?NT CONSENSUS ; POUR LES EVENEMENTS DE COURTE DUREE ? PARFOIS BIEN PLUS NOTABLE QUE CELUI QUE NOUS TRAVERSONS OU SOMMES SUPPOSES TRAVERSER (PARFOIS 10 OU 12 DEGRES EN UNE DIZAINE D’ANNEES) ON EN SAIT PAS.
11. Le changement climatique est il inhabituel comparé aux autres changements historiques?
par certains aspects oui, par d’autres non:
EFFECTIVEMENT NON. ON A CONNU BIEN PIRE
12.
la températures moyenne n’a jamais été aussi haute depuis au moins 500 ans, probablement 1000.
mais la vitesse du changement est telle que s’il persiste encore un siècle, le réchauffement sera un évènement exceptionnel dans l’histoire de la Terre.
la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi haute depuis 500’000 ans
pour trouver une preuve de climat plus chaud avec un niveau des mers plus élevés, il faut remonter à 3’000’000 d’années…
LA SEULE UTILISATION DU TERME « TEMPERATURE MOYENNE » POUR LES 150 OU 150 DERNIERES ANNEES EST UNE HERESIE SCIENTIFIQUE ET LA PRECISION DES MARQUEURS DE TEMPERATURE PRECEDENTS NE PERMET PAS DE CONCLURE. EN PALEO CLIMATOLOGIE ON A DECOUVERT DES EVENEMENTS AVEC DESVARIATIONS DE TEMPERATURE BIEN PLUS IMPORTANTES SUR DES DUREES BIEN PLUS COURTES
13. L’augmentation du CO2 et des autres gaz a effet de serre pendant l’ère industrielle est-il du aux activités humaines?
Oui, il n’y a aucun doute là dessus. L’activité volcanique a été évaluée grâce à l’étude des isotopes du carbone dans le CO2 atmosphérique : elle est négligeable comparée à l’activité humaine. Pour le méthane, l’écart est moins clair, mais il semble quand même que l’activité humaine est dominante.
OUI MAIS LE CO2 EST UN GAZ TRES RARE DANS L’TMOSPHERE ET L’APPORT ANTHROPIQUE EST TRES MINIME
14. Quelle est la fiabilité des modèles utilisés pour faire des projections du changement climatique futur ?
c’est ce que j’ai trouvé le plus intéressant : elle est très bonne comme le montre le graphique suivant:
Les 58 courbes jaunes correspondent à différentes méthodes de simulation testées sur le XXème siècle : on leur demande de calculer le climat du XXème siècle en n’utilisant que des données d’avant 1900 (sinon ce serait de la triche…). La courbe rouge est la moyenne des 58 simulations et la noire correspond aux mesures réelles. Comme ça correspond bien, on se dit que le modèle est bon et peut être utilisé valablement pour prédire l’avenir
ELLE EST NULLE. LES MODELES DIVERGENT D4UN FACTEUR 1 A 4 ! PAR AILLEURS LES MODELES SONT ETABLIS POUR PROUVER LES RESULTATS QUE L’ON EN ATTEND. IL SUFFIT D’Y INCORPORER SUFFISEMMENT DE PARAMETTRES POUR LEUR FAIRE DIRE CE QUE L’ON VEUT ET ON PEUT LEUR FAIRE DIRE N’IMPORTE QUOI ;
15. Des évènements extrêmes spécifiques peuvent-ils être expliqués par le réchauffement global ?
NON
16. Le réchauffement du XXème siècle peut-il être expliqué par des variations naturelles?
C’est extrêmement improbable. Les simulations (voir ci-dessus) montrent que les résultats mesurés ne “collent pas” si l’on ne simule que les phénomènes naturels (bleu), mais collent très bien en considérant l’activité humaine (rouge), et ceci dans toutes les régions du monde, sur terre et sur mer :
MEME REMARQUE QUE CI-DESSUS ; CES SIMIULATIONS NE VALENT PPAS GRAND CHOSES ? IL Y EN A DES DIZAINES DIFFERENTES ET ON NE RETIENRT QUE CELLES QUI SOUUTIENNENT CE QUE L’ON VEUT DEMONTRER. LORS DES ANNEES DU FAMEUX HIATUS ON EN A SORTI DES SPECIFIQUES POUR ESCAMOTER LME PROBLEME, LE GIEC S’EST RIDICULISE AVEC LA COURBE DE MANN, ETC … DANS LA MESURE OU IL NE S’AGIT PLUS DE SCIENCE MAIS D4APPORTER A UNE THESE IDEOLOGIQUE DES ELEMENTS PSEUDO SCIENTIFIQUE ON NE PEUT MALHEUREUSEMENT PLUS CROIRE OU FAIRE CONFIANCE A RIEN
17. Les évènements extrêmes comme les canicules, les sécheresses, inondations et ouragans vont-ils changer si le climat change?
SANS NUL DOUTE, RECHAUFFEMENT OU PAS, PARCEQUE PAR DEFINITION LE CLIMAT CHANGE TOUJOURS !!! AJOUTONS QU’IL EST AUSSI CHAOTIQUE, C’EST-A-DIRE NON POINT DEPENDANT DU HASARD MAIS TEL QUE SA PREVISION DEVIENT DE MOINS EN MOINS RAISONNABLEMENT POSSIBLE A PLUS OU MOINS LONGUE ECHEANCE. LE PROBLEME EST QU’ON NE SAIT PAS CALCULER CETTE ECHEANCE ET LA DIMINUTION DE LA CREDIBILITE DES PRECISIONS DANS LE TEMPS ;
18. Quelle est la probabilité de changements majeurs ou abrupts tel que la fonte des calottes polaires ou un changement de la circulation océanique?
ces évènements ne se produiront probablement pas pendant le XXIème siècle, mais pourraient se produire si le réchauffement se poursuit THEORIQUEMENT JE SUIS D’ACCORD MAIS SANS ALLER JUSQU’AUX EXTREMES DE FONTE DE LA CALOTTE GLACIAIRE .
19. Si les émissions de gaz à effet de serre sont réduites, à quelle vitesse leur concentration dans l’atmosphère va-t-elle décroitre ? ???????????????
20. Les changements climatiques prévus vont-ils varier de région en région?
BIEN SUR LE CLIMAT VARIE TOUJOURS EVIDEMMENT DE REGION EN REGION
Dans la première figure, oubliez les « back radiations », qui n’ont aucun sens physique (violent le premier principe de la thermodynamique) ; par contre, rajoutez le gradient thermique adiabatique (en fait, polytropique) qui fait passer la température de -57°C (en moyenne) en haut de la troposphère à + 15°C (en moyenne au niveau du sol) du fait de la compression de l’air, du fait de la convection : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gradient_thermique_adiabatique.
La Terre et l’atmosphère ne doivent pas respecter le premier principe de la thermodynamique car ce ne sont pas des systèmes fermés. Ils échangent de l’énergie avec le Soleil, l’espace, la terre « produit » de la chaleur par radioactivité naturelle etc.
Par contre la Terre et l’atmosphère sont dans un quasi équilibre thermique et c’est ce que montre ce graphique : La Terre + atmosphère reçoit 342 W/m2 du Soleil « doivent » en réémettre 342=107+235 vers l’espace sinon ça chauffe très vite. A ma connaissance ces valeurs sont mesurées par divers moyens et ne font pas débat.
La température de notre chère croûte étant aussi en quasi équilibre, les 168+324 = 24+78+390 du graphique traduisent ceci à mon entière satisfaction. Je ne crois pas qu’il y ait débat sur les 168 arrivant du Soleil et les 390 émis par radiation du corps noir.
Reste l’atmosphère. Elle aussi est en quasi équilibre : sans les « back radiation qui n’ont aucun sens physique » on serait congelés en moins de deux.
La page wikipédia que vous citez dit très justement que le gradient adiabatique » ne dépend que de la pression atmosphérique, sans considération d’échange de chaleur avec l’environnement « . Il me semble que la convection que vous mentionnez est représentée dans le graphique avec les 24 W/m2 de « thermals » voir https://www.forums.meteobelgium.be/index.php?/topic/16055-%C3%A9t%C3%A9-2016/ pour plus à ce sujet.
Donc j’ai bien compris que vous contestez l’existence même de l’effet de serre, mais vous ne fournissez aucune explication sur le manque d’environ 324 W/m2 au bilan d’équilibre de la température du sol et de l’atmosphère. Ma suggestion est que vous fassiez vos propres graphiques et que vous les soumettiez dans un journal de climatologie peer-reviewed…
Je suis d’accord sur 342, 107 d’albédo, 67 d’absorption par l’atmosphère (et oubliés : 17 absorbés et restitués par la stratosphère) : OK pour 168 reçus par rayonnement (ce qui donnerait, sans atmosphère, une température moyenne de -40°C (pour autant qu’on puisse parler de température moyenne)).
L’atmosphère, du fait du gradient thermique adiabatique, fait passer la température de -40°C à +15°C.
La terre rayonne donc à 15°C, soit 390 W/m2, … qu’elle doit évacuer (mais pas plus) : toujours d’accord !
Mais seule une partie peut traverser l’atmosphère par rayonnement, via la « fenêtre atmosphérique » (air transparent entre 2 bandes d’absorption de la vapeur d’eau) : je ne sais pas la quantité exacte, mais je dirais de l’ordre de 20%.
Le reste se heurte à l’opacité de l’atmosphère, et s’évacue (à partir du sol) :
1. par transfert de chaleur latente de vaporisation/condensation (environ 95 W/m2 : j’ai donné le calcul dans votre post « climat : le graphique qui vaut 10000 mots »).
2. par convection et advection (transfert de l’air chaud tropical vers les pôles) (qui représente bien plus que 24 W/m2 : gradient adiabatique à l’envers).
L’air chaud monte, se détend et se refroidit : l’épaisseur optique de la vapeur d’eau diminue (par raréfaction et condensation) : la fenêtre atmosphérique s’élargit en quasi-totalité : l’air atmosphérique rayonne (vers le froid, c-à-d vers le haut), jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la bande d’absorption du CO2, qui reste opaque (mais très étroite) jusque dans la stratosphère.
Pour résumer :
– ces 324 W/m2 de rétrodiffusion n’existent pas
– le transfert de chaleur latente est inclus dans les 390 W/m2, et non pas séparé
– la convection a 2 effets : l’échange de chaleur sol/atmosphère (mais le bilan moyen est nul) + énergie de compression/détente transformée en gradient adiabatique.
– je ne sais pas en quoi consiste « thermals », sinon la restitution des 67 absorbés par l’atmosphère à la descente (?)
– il ne faut pas raisonner en bilan radiatif, mais en bilan énergétique ; et, à toutes les altitudes il doit s’équilibrer (en moyenne).
– si on fait abstraction du gradient adiabatique (qui joue dans les deux sens), au sol, même si on est à 15°C, on n’a que 168 W/m2 à évacuer :
. une partie en direct via la fenêtre atmosphérique.
. une partie par évaporation de l’eau / transpiration des plantes.
Merci Dr. Goulu.
Je crois que vous avez apporté la réponse à mon questionnement du moment…
Je me demandais comment on pouvait nous vendre un « le niveau des océans monte parce que les banquises en antarctique fondent »…
En effet, en faisant l’expérience simple de mettre des glaçons dans un verre puis de remplir celui-ci d’eau à ras-bord, on peut constater que rien ne déborde quand les glaçons fondent…
Je me demandais ce que je loupais dans l’histoire…
La dilatation fonction de la température est du coup beaucoup plus crédible.
Aussi, un grand merci de vous être donné la peine de traduire la FAQ en anglais !
Au plaisir de vous lire dans un de vos prochains billets (que je ne manque jamais)
Sans remettre en cause a priori les graphiques proposés? je remarque:
– Il y a une coïncidence entre la sortie progressive du PAG et l’augmentation de l’activité humaine (population, émissions de CO2).
– Nous nous nous approchons mais sommes encore loin du pic thermique de l’optimum romain (+2,5 °C et pas ou presque de glaciers dans les Alpes) avec sa reprise au Moyen-Âge.
– Fin du néolithique: on parle de +5,6°C (les 300 millions d’années ne reposent sur rien).
Conclusions:
1) il faut étudier plus en détail et sans a priori la répartition causale anthropique/naturelle du réchauffement et affiner les mesures. Bien étudier les variations du rayonnement solaire.
2) Il faut n’investir industriellement que dans les méthodes qui offre les plus bas prix de revient à la tonne de CO2 économisée (les économies d’énergie en priorité). Ceci n’interdisant pas de faire des prototypes et des séries limitées sur d’autres dispositifs.
D’après la Wikipedia, l’optimum climatique de l’holocène (ou du néolithique) il y a 8000 ans n’était pas plus chaud que la température actuelle. Il est vrai que les différentes mesures dont on dispose donnent des résultats très dispersés à cette époque.
Quant à l’ « optimum romain » dont vous parlez, je n’ai pas retrouvé de chiffres, et il semble contesté. Je sais bien que l’on retrouve actuellement des pièces et objets romains sur des cols dont les neiges éternelles ont disparu, mais il est très possible qu’il s’agisse de phénomènes locaux.
Les estimation de température les plus globales dont on dispose proviennent de l’analyse isotopique des bulles d’air emprisonnées dans les glaces de l’Antartique. Et là il n’y a pas à tortiller : il a très rarement fait aussi chaud qu’aujourd’hui, et il n’y a jamais eu d’accroissement de la température si rapide.
Les phénomènes astronomiques qui influent sur l’apport d’énergie solaire (cycle solaire, de Milankovitch etc) sont bien connus. Mieux que ceux qui concernent la réflexion de cette énergie par notre planète (Albedo). Et la corrélation du réchauffement avec la concentration de CO2 est quasi parfaite, et colle aux modèles, qui ont été validés comme décrit dans l’article.
Les résultats scientifiques ne permettent plus de douter de la contribution prépondérante de l’Homme au réchauffement actuel.
Ce qui ne veut pas dire que c’est une catastrophe abominable qui doit être combattue toutes affaires cessantes par des moyens extraordinaires en mettant en péril l’économie mondiale.
Je suis de ceux qui pensent que nous vivons dans un système dynamique stabilisé par beaucoup de contre réactions. Demain sera différent, quoi qu’on fasse pour qu’il ressemble à hier.